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Sous le patronage et en la présence de son Excellence le Ministre de la Culture, Maître Raymond Araygi, et à l’invitation du CISH – Jbeil et de  L’Union Philosophique Arabe, s’est tenu, les 10 et 11 décembre 2014, un congrès philosophique international sous le titre :

Où en est la pensée arabe de la philosophie religieuse ?

Ont participé aux travaux du congrès vingt chercheurs en philosophie venant d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, de l’Irak, de France, d’Italie et du Liban.

Les interventions des congressistes, durant les cinq séances de travail, ont abordé les axes suivants :

  • La philosophie et la religion
  • L’itinéraire sinueux, la philosophie, la démocratie et la religion, la philosophie, la religion et le dialogue, l’herméneutique et la religion, la religion et les affaires publiques, la tendance humaniste de la religion, le vrai et le sacré.
  • La violence religieuse.

Dans une séance d’ouverture, se sont exprimés Dr Walid Khoury, au nom de L’Union Philosophique Arabe, Dr Adonis Akra, directeur du CISH et le parrain du congrès son Excellence le Ministre de la Culture Maître Raymond Araygi.

Le congrès, ayant pour objectif de faire une synthèse évaluative de la conception philosophique de la religion en mettant en lumière la mobilité de la pensée arabe dans ce domaine, a abouti à des certitudes et des perceptions qui se présentent comme suit :

Premièrement. Le choix des deux instances invitant à ce congrès de la problématique de la philosophie de la religion est venu au moment opportun, car l’approche de cette problématique forme un des plus importants préambules à la compréhension du phénomène de dérivation tragique de certains courants islamiques, et non islamiques, vers le terrorisme.

 Deuxièmement. La première condition pour que nous ayons – nous les Arabes – une philosophie de la religion, c’est d’avoir un acte philosophique, plutôt une production philosophique, à l’exemple de ce qui s’est passé dans l’Occident suite à la révision de la pensée des Lumières.

 Troisièmement. Inciter à la création, dans toutes les universités arabes, d’une unité appelée « Etudes philosophiques » qui s’occupe d’enseigner : l’histoire des religions, la philosophie de la religion, la psychologie religieuse, la sociologie religieuse, les religions de la région d’après ses références fondamentales, les arts religieux, …

Quatrièmement. Faire le choix d’écrits sérieux et approfondis dans la philosophie de la religion pour les traduire en arabe et de l’arabe dans d’autres langues. A ce propos, il faudrait coopérer avec certains organismes et centres de pensée étrangers qui s’occupent de philosophie de la religion pour profiter de ce qu’ils ont découvert dans ce domaine.

Cinquièmement. L’Union Philosophique Arabe, en collaboration avec le CISH, a invité à poursuivre le thème du congrès dans le cadre de conférences, de recherches et de travaux appliqués, et au moyen de n’importe quels organismes visant le même but recherché par ce congrès.

Sixièmement. Il a été recommandé de publier les actes du congrès réunis dans un livre constituant une matière de base aux organismes qui seront proposés ultérieurement autour de la situation de la pensée arabe et de son rôle dans la philosophie de la religion.

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