Le vingtième siècle fut fertile en document plus ou moins volumineux traitant de tout ce qui est relatif à l’éducation. Des définitions plus ou moins élaborées sont venues éclairer des termes tels que pédagogie, enseignement, éducation etc… des traités de plus en plus « scientifiques » ont enrichi la littérature d’un domaine jusque là réservé à une minorité de penseurs, de philosophes et parfois de politiciens. Peuples et nations se sont penchés sur l’étude historique de leurs spécificités culturelles pour en tirer des conclusions au niveau éducationnel. Parfois avec succès, d’autre fois avec amertume, la mise en application de telle ou telle politique fut alors menée ici et là dans un souci certain du bien être la communauté, mais sans tenir toujours compte de l’équilibre à maintenir avec la rapide mouvance de nos jours… Plus de recherches, mais plus de problèmes aussi. Ce qui est sûr, c’est que l’uniformisation s’avère impossible et les théories « bien établies » se voient disqualifiées l’une après l’autre. C’est que le choix au départ est faussé par une approche soit trop technique (qui suppose que ce qui réussit ici, réussit ailleurs), soit trop théorique (qui suppose que ce qui semble bien « construit », doit réussir). « Perspectives pédagogiques » est un choix différent : on s’y propose d’avoir justement des perspectives. Il ne s’agit point d’y défendre un ensemble de techniques, encore moins de s’y montrer adepte d’une théorie donnée. L’éducateur se doit de pouvoir garder les coudées franches à condition d’avoir la vision adéquate